Description de cet article : « Arroche Bon-Henri (Chenopodium Bonus-Henricus) »
Comment la cultiver ?
L’arroche bon-henri reste assez facile à cultiver. Semez en place ou mieux en pépinière au printemps puis repiquer dans une terre de jardin restant fraiche et assez riche. Vous pouvez aussi semez en godet et les repiquer lorsque les pousses font 5 à 10 cm de haut. Ainsi vous n’aurez pas besoin de les éclaircir et vous ne planterez que ce dont vous ave besoins. Les feuilles se récoltent au fur et à mesure de vos besoins. Si vous laissez des graines, il y a de grandes chances pour qu’il se ressème de lui-même.
Comment la cuisiner ?
Les feuilles de l’arroche bon-Henri se dégustent comme des épinards. Cuites à la vapeur ou dans un wok. Evitez la cuisson dans l’eau qui a tendance à gorger les feuilles. Choisissez de préférence de jeunes feuilles qui seront plus savoureuses. En vieillissant, elles ont tendance à devenir un peu acre. Les feuilles sont très riches en vitamine A et en Fer. Les hampes florales du chénopode peuvent se déguster cuites dans un wok avec un peu de matière grasse. Leur saveur fait irrémédiablement penser à celles des asperges. Enfin, les graines sont également comestibles. Cuites à la vapeur, elles ressemblent au quinoa.
Le petit plus de Baumaux [le « Beau mot »]
Selon certaines anecdotes, l’arroche Bon-Henri doit son nom au roi Henri IV qui aurait découvert son intérêt culinaire. Il semblerait même qu’elle soit utilisée dans la fameuse poule au pot du même Henri IV. Pour d’autres, au contraire, il n’a rien à voir avec le Roi Henri IV, son nom venant de l’allemand « Gut Heinrich » qui est utilisé pour les plantes qui poussent autour des villages, ce qui est le cas de ce chénopode. L’arroche bon-henri fait partie des légumes anciens, connue aussi sous les noms de : patte d’oie triangulaire, ansérine, sarron, …